Qu’est-ce qu’un graphiste ?
On ne l’imagine pas comme ça, mais le métier de graphiste se cache un peu partout dans votre quotidien : rien qu’en vous baladant dans la rue, vous pouvez tomber par exemple sur une affiche, on peut vous tendre un flyer, vous pouvez vous arrêter lire le menu d’un restaurant, vous pouvez voir un passager de votre bus lire un magazine et vous pouvez vous arrêter devant la vitrine d’une nouvelle boutique dont le logo a attiré votre attention (sans parler de tout ce que l’on voit également sur nos téléphones, sur internet, à la télévision etc)…
Pour résumer, le graphiste est un spécialiste de l’image, de la mise en forme, du visuel de manière générale. Il maîtrise la composition, les couleurs, la typographie etc. pour créer des visuels harmonieux et qui surtout attire le regard et font passer un message, et ce sur tout type de support (de la carte de visite à l’affiche de métro). Ainsi, en plus de ses qualités techniques, le graphiste a des notions en communication et marketing et sait donc s’adapter aux besoins de ses clients. En effet, à la différence d’un artiste, le graphiste travaille pour un client, un commanditaire.
Note : Vous souhaitez faire appel à un graphiste ? N’hésitez pas à consulter notre article Comment faire un brief créatif ? pour bien commencer
Qu’est-ce que le freelance ?
Le terme freelance (ou free-lance) a été inventé dans les années 1800 : il désignait à l’époque les soldats qui n’étaient attribués à aucune armée spécifique et qui se battait pour le pays qui les paierait le plus (on peut traduire littéralement le terme par “lance libre”).
Aujourd’hui, on désigne par freelance un travailleur indépendant : il est à la fois entrepreneur, propriétaire, et son propre employé. Il ne désigne plus nécessairement des soldats : beaucoup de travailleurs peuvent exercer en freelance, dont les graphistes.
De nos jours, il est de plus en plus fréquent qu’un graphiste exerce en tant que freelance plutôt que pour une entreprise en particulier : les jeunes entreprises en ont besoin à leurs débuts pour se créer une image/une identité visuelle (cf. article Qu’est-ce qu’une identité visuelle et une charte graphique ?) mais n’ont pas forcément les moyens d’embaucher un graphiste à temps plein, tandis que les entreprises mieux installées basent souvent leur communication sur des campagnes de communication ce qui demande une grande charge de travail sur une courte durée et ensuite une absence de besoin durant plusieurs mois le temps d’exploitation de la campagne.
L’avantage de travailler en tant que graphiste freelance est de pouvoir varier ses productions et ses interlocuteurs. En tant que créatif, cela est davantage stimulant. En freelance, le graphiste est aussi souvent amené à porter la casquette d’un directeur artistique et d’un chargé de communication dans une certaine mesure. Pour ses clients, le processus est plus simple : faire appel à quelqu’un lorsqu’on en a besoin, et n’avoir affaire qu’à un seul et unique interlocuteur (ce qui limite la perte d’informations, le nombre de quiproquos etc qui peuvent arriver lorsque toute une équipe est impliquée).
Maintenant que l’on a pu mieux comprendre ce qu’est un graphiste freelance, quoi de mieux que d’en découvrir un exemple ? Et pour cela, qui de mieux que l’autrice-même de cet article ?
Qui suis-je ?
Je me présente, je suis Laurine Baulande, et je me suis lancée en tant que graphiste indépendante en Septembre 2023. Ma vie d’entrepreneuse en est à ses débuts, mais pas ma vie de graphiste. En effet, j’ai d’abord dessiné, beaucoup dessiné : depuis toute petite en fait. Plus tard, en 2014, j’ai pu découvrir les logiciels de créations d’image (Adobe Photoshop etc) auprès d’un professionnel, ce qui a confirmé pour moi mon envie de me lancer dans ce métier.
Ainsi, en 2018, j’ai commencé mes études supérieures par un DUT MMI (Métiers du multimédia et de l’internet) ce qui m’a permis d’approfondir mes connaissances en graphisme, découvrir d’autres logiciels essentiels au métier, mais aussi apprendre à créer des sites webs, filmer et monter des vidéos, rédiger du contenu web, bien communiquer… J’ai ensuite terminé mes études en 2021 par une Licence Professionnelle IWM (Infographie Webdesign et Multimédia) qui m’a non seulement aidé techniquement mais aussi et surtout permis de développer ma créativité et ma confiance en moi ainsi qu’en mes productions.
Ces trois dernières années, j’ai pu travailler en entreprise en alternance. J’y suis restée jusqu’en Août 2023. Cette expérience a pu m’apprendre à m’adapter à des enjeux réels, à des délais, à découvrir la réalité de la vie en entreprise.
Pourquoi devenir freelance aujourd’hui ?
Durant mon parcours, j’ai également eu l’opportunité de travailler sur la communication d’une jeune fleuriste, de l’institut de beauté de ma mère, ainsi que pour le cabinet d’une de ses clientes, par la création d’identité visuelle (logo, couleurs identifiantes, etc.), de supports de communications imprimés (cartes de visite, cartes de fidélité, affiches, étiquettes…) et de sites vitrines.
Alors que j’étais dans une période difficile au sein de mon entreprise, que je ne trouvais plus de sens dans ce que je faisais, ces opportunités m’ont fait avoir un déclic. C’est ça que je veux faire : aider les jeunes entreprises en mettant tout mon savoir à disposition pour leur créer tout le nécessaire pour leur lancement. Et chacune des rencontres que j’ai pu faire lors de mes formations pour m’aider à la création de mon entreprise n’ont fait que renforcer cette conviction : j’aimerais aider ces entrepreneurs à créer l’entreprise qui leur ressemble. D’autant plus que la communication est un élément essentiel pour un bon lancement, mais reste pour autant un domaine sombre et intimidant pour ceux qui n’en ont jamais eu recours auparavant.